1er Avril - Toyonaka
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Lundi. Dans le métro pour la médical school university, je réalise que je me suis habitué aux écrans dans les rames qui s’avèrent remplies d’information. Il y a non seulement la liste des arrêts à venir qui défilent (en Japonais et en anglais), mais également des identifiants pour chaque stations (M1, M2 etc), le temps cumulé estimé pour chaque (la prochaine dans 2 minutes, la suivante dans 5, celle encore d’après dans 8 etc). Pour les grosses stations, sont indiquées les numéros de sorties, souvent une bonne dizaine voire plus, et un plan vue de dessus mais aussi en coupe car il peut y avoir plusieurs niveaux. Au début on ne voit que des images qui défilent sans rien comprendre, puis petit à petit on trouve toutes ses informations bien commodes.
La journée se passe à la medical school, sur le grand campus Suita de la Osaka University. Ne me demandez pas combien il y a d’universités, ni où elles se situent, j’ai posé la question, mais n’ai rien retenu, tous les noms propres étant prononcés à la Japonaise (Yamadaoka, Handaibyoin-Mae, Kitakasugaoka). Ils pourraient tout de même faire un petit effort et nommer les lieux avec des noms plus simples comme “chemin du moulin de l’enfer” ou bien “route de champs-forêt”.
Vers 13h on va déjeuner dans une sorte de self avec des plats typiquement locaux. Les employés ne parlent pas un seul mot d’anglais, mais sont très attentifs et cherchent à nous expliquer chaque plat. En dessert, sur les conseils des locaux je prends des patates douces enrobées de caramel, bien sympa. Je déjeune en tête à tête avec un Japonais universitaire participant à notre journée. Il ne parle que très mal l’anglais, mais semble plutôt bien comprendre et est super sympa. Il me conseille la “miso soup” et me raconte ce qu’il fait dans le Nord du Japon, où actuellement il y a encore pas mal de neige. Je discute aussi beaucoup avec un étudiant en fin de thèse travaillant au Japon pour le CERN, d’origine Sri Lankaise. Lui parle parfaitement anglais. Lorsque qu’on discute de notre voyage au Sri Lanka, il est super surpris et ravis, et on évoque son pays pendant un bon moment. Il n’y est pas retourné depuis 3 ou 4 ans et devrait y aller peut être l’an prochain. A la pause, on a des cafés filtre individuels, dans une sorte de sachet à thé qui se déplie, avec des languettes sur le côté. Ça vient se bloquer sur les bord du gobelet et ouvre sachet de café. On verse de l’eau chaude dessus et la magie opère. Enfin, c’est un café quoi.
Le soir venu, on a juste le temps d’essayer de se promener dans le grand parc voisin tout autour de la (moche) Tower of the Sun. Le parc est entouré de grandes artères routières et d’un train/métro sur monorail en hauteur. Le parc est encore uniquement en partie ouvert, mais presque sans lumière, ce n’est clairement pas le bon moment, tant pis, on ne verra pas de jour la tour, la grande roue et les musées. On croise un jeune voyageur Allemand qui est un peu perdu aussi. On décide de marcher et pendant le trajet on traverse un grand lotissement, au moins sur 2 ou 3 kilomètres. C’est la première fois qu’on voit ce type d’urbanisation. Jusqu’à présent, nous étions en ville avec rues, avenues et grands immeubles. Là, c’est vraiment un lotissement comme on connait mais avec des rues un peu plus larges et de véritables maisons familiales. Il y a souvent une toute petite place devant pour garer le véhicule. Le jardin apparent (devant) est souvent très soigné avec de jolis pins tortueux, des fleurs. Les maisons semblent relativement petites mais assez haute. Les devantures sont en bois travaillé, ça semble un quartier relativement aisé. Dernier pack des affaires dans la grosse valise, demain dernière demie-journée de travail. Encore 3 jours au Japon, mon plan secret se peaufine.
(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)
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