3 Avril - Hiroshima (suite)

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Sur le retour, je croise tout de même quelques touristes bravant les escaliers dégoulinant et retourne au village sur la côte. Je prends un sachet de châtaignes en arrivant pour me réchauffer un peu et rejoint la foule et le ferry. Il y aurait encore pas mal de choses à voir ici, mais la pluie me freine, j’ai les jeans trempés du bas jusqu’aux genoux.

Arrivé à Ajina, je reprend le train/métro (sorte de RER) jusqu’à Hiroshima, mais je dois me planter car c’est il est assez lent et s’arrête partout. Il y q beaucoup de monde, je fais le trajet debout, les vitres sont embuées d’humidité. À Hiroshima, je visite le dôme de l’impact de la bombe A, vestige commémoratif attenant au mémorial pour la paix, avec une flamme toujours allumée et un petit bassin. J’ai prévu de visiter le musée du mémorial de la paix, mais il y a une file d’attente super longue. Je tente quand même car la file est abritée de la pluie. Nous sommes environ 180 mille millions de touristes à avoir eu la même idée de visiter le musée un jour de pluie. Je tente quand même. C’est la grosse foule à l’intérieur, ce n’est pas très agréable. Quand au musée, difficile de faire sourire avec le contenu, ce n’est évidemment qu’horreur et désolations, avec des photos d’époques assez impressionnantes et des témoignages terribles. Absolument rien sur l’alliance des Japonais avec les Nazis cependant. Une bonne partie de ma vie professionnelle ayant été et étant encore consacrée au nucléaire, je voulais aller voir sur place.

Je rentre en début de soirée dans mon cube, toujours aussi trempé. Je fais un tour des parties communes, et évidemment, ils ont pensé à tout, il y a un sèche linge. Je n’ai pas déjeuné et n’ai pris que des châtaignes à midi, alors j’ai un creux et pour le dernier soir, je décide d’aller tenter un wagyu, le fameux beuf persillé, dont le plus côté est celui de Kobé. Bon, tout seul au resto c’est quand même bien moins fun que lorsque c’est partagé mais c’est la dernière fois que j’en aurai l’occasion. La grillade des filets est faite sur un gril au milieu de la table remplis de charbon rougeoyant, avec une petite hôte aspirante sur le côté qui avale les flammes lorsqu’elles s’échappent. C’est très gras, un peu surprenant mais avec un peu de sel, finalement c’est vraiment sympathique. J’ai accompagné ça de Kimchi, qui sont en fait Coréens, des légumes pimentés et fermentés dans de la saumure, très sympa. Ici aussi, comme dans beaucoup d’endroits, les commandes se font avec le téléphone en scannant un QR code qui conduit ensuite à une page permettant de commander ce que l’on veut. En sortant dans la nuit, comme un pied de nez, la pluie s’est arrêtée. J’ai marché pas loin de 15 km, je dors bien …

 
 

 

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)

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