29 mars - Osaka

Vendredi. Normal working day today, donc pas beaucoup de photos ni d’anecdotes croustillantes, je suis vraiment désolé. Par contre, il ne pleut plus.

Pendant les pauses, les conversations tournent principalement autour du même sujet: comment chacun va passer son week-end et les quelques jours de libre avant l’avion de retour. Pour nous, il y a le week-end, puis nous restons encore pour travailler lundi et mardi, et j’aurais ensuite presque 2 jours plein avant le départ. Parmi les collègues, certains vont prendre quelques jours pour aller visiter Tokyo, d’autres ont pu faire venir leur famille, beaucoup repartent à la fin du week-end. Je prépare également mon agenda, mais je ne le dévoilerai pas pour garder un brin de suspense insoutenable.

Le soir on va plein Nord pour changer, dans le quartier Tenjinbashi-suji Shopping Street. Comme son nom l’indique il s’agit d’une immense rue marchande, toute droite, longue d’environ 3 km, couverte aussi en grande partie, un peu comme à Dotonbori mais sans les écrans géants ; il y a du monde mais c’est beaucoup plus calme. On marche pas mal et de temps en temps on “visite” des Combini (épiceries) avec des produits divers et variés souvent tout en couleur clinquante avec des inscriptions partout. Ah comme j’aurais aimé ramener des bêtises !

Il y a des millions de boutiques, au bout d’un moment on n’arrive plus vraiment à faire la différence d’un endroit à l’autre. Finalement, M. propose d’aller manger d’une échoppe à Sushi, avec des chaises disposées tout autour du bar central autour duquel tourne un petit tapis roulant. Les sushis sont préparés et posés dans des petites assiettes sur le tapis, on prend ce qu’on veut quand ça passe devant nous. Ou bien on demande et 15 secondes plus tard, on est servis. Le coin semble plutôt un endroit pour Japonais, pas d’autres touristes en vue. C’est assez cheap mais, comme d’habitude ultra propre et super bien organisé. Un petit bouton devant soi permet d’appeler une personne qui apparait 5 secondes plus tard au maximum et fabrique le sushi voulu en 15 secondes chrono. Ils s’avèrent vraiment sympas avec des poissons divers, du poulpe et des trucs non identifiables. Mention spéciale au sushi à l’anguille chauffée au chalumeau. On paye au nombre et à la couleur de l’assiette, finalement on se rend compte que c’est très peu cher (entre 150 et 250 Yens l’assiette de sushi, donc 1.5€ au max). Globalement, je suis étonné de notre pouvoir d’achat ici, pour l’instant, tout est plutôt assez bon marché, excepté peut être les hôtels, mais qui restent dans des ordres de grandeurs d’une ville Française moyenne. Les distributeurs de tout, les transports (métro, train), les restos, les temples, etc sont moins cher qu’en France.

En rentrant, on évoque le sentiment de “tranquillité” et de “propreté” qu’on a en marchant un peu n’importe ou et n’importe quand. Beaucoup ont eu ce sentiment, mais c’est difficile de savoir pourquoi on ressent une telle différence d’avec nos villes alors que tout semble similaire : trottoir, voitures, feux de circulation, carrefour, vélos (sur les trottoirs quasi tout le temps!). Finalement, une idée me vient après 3 jours de marche: la seule différence que je vois c’est qu’il n’y a quasiment aucune voiture garée le long de rue! Si vous regardez les quelques photos de rues (quelconques) que j’ai prises, on peut le vérifier : aucune place de parking visible. Je ne sais pas vraiment si c’est que ça, mais ça semble changer la donne. L’autre élément, qui doit surement jouer, est que tout est propre: pas de papiers par terre, pas de traces de chewing-gum. Il n’y a aucune poubelle publique, si on veut jeter quelque chose, on le garde avec soi et on le jette plus tard. Pas grand chose donc ce vendredi, enfin le récit d’hier que vous lisez samedi ; par contre, demain dimanche vous aurez le gros compte rendu du demain de ce texte, c’est à dire de la veille de la publication, enfin disons de la journée du samedi, c’est à dire aujourd’hui, je veux dire, puisqu’il est actuellement 22:30 et que je ne vais pas tarder à écrire le compte rendu de la journée que vous lirez demain soir, ou plus exactement en début d’après midi compte tenu du décalage. C’est clair ?