Jour 2 - Lisbonne

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Balade dans le quartier d’Alfama. Les ruelles sont très sympathiques, ça tourne, ça grimpe, ça descend, ça remonte, c’est pavé de petites calades claires, il y a régulièrement des faïences colorées un peu partout, beaucoup de street art assez vifs (des caléméons !), de la verdure assez régulièrement. On monte voir les points de vus au Miradouro da Graça puis sur d’autres collines voisines. Lorsqu’on s’approche des zones plus touristiques, des tuk-tuk circulent en silence (électriques). Ils sont tous décorés, fleurs en plastiques colorées ou déco de carnaval. Certains sont carrément grimés en veille voiture type 1900. L’ambiance est conviviale et les vrais voitures bien moins présentes/pénibles qu’en Italie ou en Espagne.

On marche beaucoup, mais je me plains auprès de Celia : notre trace Strava n’est pas bien droite ! Elle ressemble plutôt à un gribouillis de bébé qui trouve un marqueur pour la première fois. On arrive ensuite au Castalo de Sao Jorge. Une importante file d’attente nous barre l’accès aux guichets. Que cela ne tienne, nous sommes des petits malins et achetons nos QR code par téléphone, nous permettant d’entrer sans faire la queue. Le Castalo est rigolo, c’est vide à l’intérieur. En grand stratège militaire, j’explique à Célia que c’est une feinte. Un gros château fortifié attire forcément les canons ennemis et doit se préparer à être l’objet d’un siège sanglant. Hors, en ne mettant rien à l’intérieur du château, cela permet d’occuper les méchants pour pas un rond, car une fois qu’ils seront à l’intérieur, ils seront bien embêtés de ne rien trouver. Il sont malins ces portugais. Dans le jardin intérieur, fort sympathique, il y a tout de même des paons. Ils crient régulièrement et font les beaux devant les téléphones des touristes.

On marche encore, on descend un peu vers la mer (le fleuve !), Praça do Comércio, où on voit un énorme paquebot de croisière (Norvegian Viva), accosté. Le temps est plutôt au chaud mais des coups de vents frais nous surprennent régulièrement au détour d’une rue. On remonte au Miradouro de São Pedro de Alcântara vers le chouette jardin botanique où il faut que je fasse le guet (gai aussi) pendant que madame vole des graines et des bouts de plantes. On redescend au Mercado da Ribeira (Time Out Market Lisboa) sorte de halles food-court moderne bien sympathique, avec quelques pâtisseries que Célia veut « regarder ». Les jambes commencent à fatiguer un peu on rentre en fin d’après-midi faire une pause.

Nous repartons à la chasse à un resto mais le coin initialement prévu ne nous plaît que moyennement alors on poursuit, on monte on descend, puis on remonte pour redescendre. A un moment on se perd dans une longue rue qui change de pays. On se retrouve en Inde, l’Inde plutôt populaire, des dizaines de snack / kebab indien, entrecoupés de barber shop à 5€ (vous vous souvenez ?), de minuscules boutiques d’électronique cheap. C’est étroit, un peu sale, bondé malgré le passage de voiture, quasi exclusivement d’une population masculine, mais sans aucune agrressivité, nous sommes complètement ignorés. C’est incroyable de voir ce changement en quelques mètres, des ruelles avec quelques passant qui laisse place à un copié-collé de boutiques et de personnes pendant peut être 500m, puis retour au Lisbonne habituel tout aussi abruptement.

Comme on est des petits malins, à force de tourner au hasard, on se retrouve finalement à deux pas d’où on était partis. Estimation d’environ 20km aujourd’hui, je pense qu’on a abusé.

 

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)

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