Jour 7 - Monteverde (1/2)

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Il fait plus frais ici, on sent la chaleur atténuée par l’altitude. Aux alentours, c’est la forêt de brume, mais ce matin c’est plutôt dégagé. Dans la station, c’est assez sec, très différent des précédentes forêts. On s’octroie une grasse mat (6:30?) après le rythme somme toute assez soutenu des derniers jours, et on part à l’aventure pour essayer de comprendre les activités du coin. En fait, tout fonctionne par “guided tours” dans de grosses structures privées. Les activités principales sont des tyroliennes dans les arbres et des ponts suspendus qui sont censés offrir une vue différente sur la forêt, type canopé. C’est très cher et on n’est pas trop dans ce mood là, sortants tout juste de nos forêts primitives. On balade d’abord au colibri café qui, effectivement, attire des dizaines de colibris qui nous tournent autour pour aller pipeter un brin d’eau sucrée. On fait des courses (à MegaSuper) et à force de discussions et lectures on comprend que ce qui pourrait nous plaire sont les accès aux parcs, en continuant après les structures à touristes.

On se rend donc à la réserve Santa Elena, une forêt primaire dans laquelle la main de l’homme n’a jamais mis le pied. Et effectivement, c’est encore une jungle différente, dense, humide (alors que c’était sec partout ailleurs). Le sol est plus sombre, les arbres montent plus haut et sont entièrement couverts de tout un tas de végétaux, des mousses, du lichen qui pends, des epiphytes, des lianes fines ou noueuses. Il n’y a presque aucune tronc nus. Il n’y a presque personne. J’aime bien l’ambiance ici même si on ne voit finalement pas beaucoup d’animaux (quelques agoutis, pas de singes). On marche un bon moment. Les petites choisissent un chemin un peu plus court pour rentrer. Un peu plus tard, les filles aussi bifurquent sur un trail de retour. Avec Cédric on continue un peu, sur un trail plus long mais à vitesse plus élevée pour être sur de rentrer à temps (faut être dehors à 16:30). Vers la fin, on grimpe sur une tour pour avoir un chouette point de vue tout autour. Effectivement, à perte de regard ce sont des forêts vallonnées, avec de la brume par dessus. Il fait frais maintenant avec le vent. C’est calme. On s’organise ensuite pour pouvoir, enfin, cuisiner un peu chez nous (on est tous dans la même cabanas). On nous informe ensuite que le tatou sort à partir de 21h, alors on part évidemment à la chasse au tatou, un des seuls animaux qui nous résiste encore. On trouvera une autoroute à fourmis, mais de tatou, point.  

 

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)

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