Jour 1 - Montréal & San José

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À Montréal on s’enquiert de la Margot. Évidemment, elle s’est carapatée juste avant qu’on arrive et, guillerette, nous indique arriver tout juste à Toronto. Encore sur le tarmac, elle nous blague par message en attendant de débarquer pour une heure d’attente. Quelques secondes plus tard, elle se rend compte, oh c’est drôle ça, qu’en fait non, son prochain avion est déjà en train d’embarquer. Va t’elle parvenir à temps ? Vous le saurez en consultant le post précédent (oui je me suis planté). Dans le second vol, merveille de la technologie: les hublots ne s’occultent pas avec un bête volet blanc que l’on pousse trivialement vers le bas et qui coince toujours un peu sur les côtés, non, dans le monde moderne et merveilleux qui est le nôtre, je vous le donne en mille, les vitres se teintent ! En appuyant négligemment (sinon ça marche pas) sur un léger bouton tactile, la vitre prend doucement une couleur légèrement bleutée, puis progressivement vire au bleu outre-mer, et finit quelques secondes plus tard, par une teinte digne des meilleures lunettes de soleil des stars d’Hollywood montant les marches de Cannes. Stylé.

A l’atterrissage tout le monde applaudi le pilote, on sent un certain soulagement. Après 15 heures de vol, on pète la forme. On récupère les voitures à la suite d’une interminable palabre sur les carte de crédit Françaises qui sont en fait des cartes de débits alors qu’ici ils ne peuvent réserver l’accompte des voitures qu’avec une carte de crédit qui n’est pas de débit. Alors qu’en fait nos crédit sont des débits. Bref ça peut pas marcher, Senior, je suis désolé (enfin en Espagnol: es pas marchado, Senior, es desolado). Le gars a trois terminal de paiement sur son bureau, et finalement, ça fonctionne avec l’un d’eux. On cherche pas à comprendre les mystères de la finance internationale et on file à Alajuela. Une fois passés l’imposant portail bloquant l’accès à un petit quartier résidentiel, on est accueillis (il est environ 23h) par un très sympathique couple de retraités. Tout est très vert et on commence enfin à sentir les tropiques. C’est calme (sauf quand un avion passe juste au dessus, nous sommes proche de l’aéroport) et après discutaille, chacun s’affale dans ses pénates. 

 

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)

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